lundi 11 février 2013






Il y a quelques jours on m'a fait remarquer qu'il était impossible de commenter... Gênant n'est-ce pas?! Je ne sais absolument pas d'où cela vient mais j'ai résolu le problème de manière radicale... J'ai fais déménager le blog! Voilà pourquoi on a l'impression que j'ai tout réécrit le même jour. Mais il n'en est rien.
Il vous est donc enfin possible de commenter!!!


Pleins de choses en vrac!

Coup de pub!
Depuis quelques jours je fais partie de l'équipe d'un blog sur les Ames Vagabondes. J'y suis en tant que traductrice anglais-français,  l'admin est super gentille et très sérieuse. N'hésitez pas à y faire un tour!



Du nouveau!
 Le blog a enfin changé de tête pour avoir quelque chose de plus sérieux, de plus beau et de plus présentable. Il ne reste plus qume faire un peu de pub parce que... C'est trop calme ici!!


Enfin...
J'ai enfin dépassé les 100pages pour ma deuxième partie! Je deviens presque hystérique en m'approchant de la fin de cette histoire-ci. Une vraie pile électrique! J'ai tout de même versée ma petite larme en me rendant compte que j'avais écrit plus de 176pages en tout la dernière fois. Et pour vous je viens de calculer... J'en suis à 185pages... C'est tellement beau!
Pour ceux que ça intéresse,  il me reste à peu près deux histoires à écrire sur 4 pour que l'histoire soit complète. Techniquement j'en suis donc à la moitié ce qui donne 141pages (les 44pages enlevées de ce décompte corresponde à la troisième histoire) 





 








J'ai retrouvé mes notes sur cette petite pépite, alors il serait peut-être temps de vous en faire part! Elle fait partie de ces découvertes magnifiques qu'on ne regrette aucunement! Je m'attendais à l'aimer mais vraiment pas à ce point là!!       


Résumé: 
 Ruby Sparks ou Elle s'appelle Ruby (titre français) c'est l'histoire de Calvin un jeune romancier qui n'arrive pas à trouver l'inspiration. Son psychiatre l'invite alors à écrire sur une personne qui aimerait son chien comme il est. Il fait le rêve parfait : jeune femme qui adore le fameux cabot. De là, il créait Ruby! Calvin se retrouve un jour face à face avec Ruby, aussi amoureuse et parfaite qui l'avait écrit!  


Mon avis:
    Tout d'abord parlons des affiches que je vous ai mise, l'original et la française... Ha les français... Je n'aime pas du tout cette dernière, car je ne la trouve pas aussi parlante que l'autre où d'un coup d'oeil elle m'a donné envie d'aller voir le film. Elle est assez facile à comprendre. 
  Au fur et à mesure que j'avançais dans le film, je craignais fortement qu'il ne soit qu'une mauvaise adaptation  de La fille de papier de Guillaume Musso que j'avais presque adoré! (Comment ça j'aime les histoires de personnages qui sortent de leurs histoires?!)
Contrairement à La fille de papier, je n’ai pas deviné la fin à l’avance et oh joie, cela fait du bien ! Même si j’aime bien un petit Musso de temps en temps quand on connait le style, la fin de ce roman-ci semble tellement évidente que j’en avais été déçu ! Mais je l’avais tout de même apprécié.

Ici même si l’histoire se ressemble, l’idée étant traité différemment, il semble impossible de trouver à redire aux choix. Ruby Sparks est étrange, drôle et romantique, que demande le peuple ?! Alors que Musso reste très (trop ?) sérieux.

Pendant tout le film on se sent proche de Calvin, non pas que je me retrouve spécialement en lui (mon cerveau bouillonne d’idée quand il s’agit décrire) mais par la manière dont les choses sont racontées, on a l’impression d’être fou quand il l'est, on est heureux avec lui, on en a marre avec lui, on déprime en même temps. Tant de petites choses qui font qu’on se sent happé dans l’histoire sans s’en rendre compte.

Calvin est joué par Paul Dano que je connaissais notamment dans Little Miss Sunshine ou dans Girl Next Door, il joue aussi dans Gigantic que je n’avais pas regardé en entier ou dans Cowboys et Envahisseurs, mais ce dernier n’est pas une référence.
Ruby est interprétée par la jolie Zoe Kazan qui joue dans pleins de films que je n’ai jamais eu l’occasion de voir tel que Pas si simple, Les vies privées de Pipa Lee et La Faille.
Pour ne pas m’amuser à vous faire tout le listing de tous les personnages je citerais seulement Annette Bening, Chris Messina, Deborah Ann Woll (True Blood) ou encore Steve Coogan, et si vous ne connaissez pas googeliser leurs noms. Pourtant j’ajouterais qu’on y retrouve aussi l'étonnante présence d’Antonio Banderas, dont je fus agréablement surprise de trouver ici et j’espère que vous n’aurez pas besoin de googeliser son nom (sinon vous serez châtié !)
Tant de jolies noms devraient déjà vous faire courir pour aller regarder ce film mais si cela ne vous suffit pas parlons bande son ! Et pour nos amis rockeurs à l’ancienne ils devraient être servis.Plastic Betrand Ça Plane Pour MoiSylvie Vartan Quand Tu Es Là ou encore Holden Une Fraction De Seconde. Oui y a pas mal de frenchy pour notre plus grand plaisir et étonnement! Je vous invite à aller pour découvrir d'autres chansons de la soundtrack du film.
Ruby Sparks donne envie d'écrire et de rêver. A sa manière il est une ode à l'écriture, une ode complétement folle! 






Et vous que feriez-vous si le personnage principale de votre histoire débarquait chez vous?

  


A force de traîner sur les blogs des Mordues -comme je les appelle- je suis influencée... Je me dis qu'il serait peut-être temps de prendre des petits rendez-vous comme ceci!

Tous les lundis partageons nos lectures.









 Alors la semaine dernière je me suis déchaînée ! Les Ames Vagabondes que j'ai encore relu! Je n'y peux rien ça m'aide à me faire patienter pour l'attente du film. Beautiful Dead tome 2 que j'ai lu en version ebook (honte à moi) mais il doit me manquer une bonne vingtaine de pages è_é Twilight tome 4, bon j'avoue je ne l'ai pas relu entièrement il ne ma passionne plus comme la première fois. Je trouve finalement le livre très lent. Il ne fait pas partie de ses livres qu'on relit avec le plaisir de tout redécouvrir, enfin pour moi!
Moment de nostalgie je me suis replongée  dans Harry Potter pour me concentrer sur le style de l'auteur et pour sa manière de raconter.A l'inverse de Twilight, je n'ai eu aucun problème pour me replonger dans l'histoire. Je n'ai cependant pas relu le premier car je le connais un peu trop par cœur à mon goût, et je l'avais relu en anglais. C'est Pottermore qui m'a redonné l'envie de m'y replonger. Pourquoi? Pour la scène de la saint-valentin dont je ne me souvenais absolument pas! 
Pour Legend ce n'est que de la curiosité. Je ne savais absolument pas à quoi m'attendre. Je ne le lis pas aussi rapidement que HP, pour l'instant je ne dis trop rien dessus.





 Tout ça est très confus! J'ai beaucoup trop de choses à lire (et à relire) pour me décider aussi facilement. Voici trois livres parmi toutes la liste de ceux qui m'attendent. Dois-je vraiment expliquer pourquoi Le trône de fer? A part que je suis fan de la série je ne vois pas trop quoi vous dire de plus. 
Pour Elixir c'est que j'adorais l'actrice, car oui c'est bien elle qui l'a écrit. Je ne savais absolument pas qu'elle s'était lancée dans l'écriture, j'ai lu de bonne comme de mauvaise critique alors nous verrons bien.
 Et Oscar Pill m'a toujours intrigué, je le mes au même niveau que les Chroniques de Spiderwick alors nous verrons bien!Je ne sais pas non plus de quoi il parle!



Je n'ai pas envie d'écrire ce soir... Je ne sais vraiment pas pourquoi. Cependant mon cerveau continue de travailler sur mon histoire, ça il n'y a aucun soucis là dessus.
 Je flânais donc sur internet, j'aime particulièrement traîner sur les blogs de lectrices mordues. Là je tardais chez Esphèmère, que je remercie d'ailleurs de tout cœur pour m'avoir fait découvrir les merveilles de Frederic Church.
Pourquoi en faire tout un plat? Pour la claque des peinture qu'elle a posté, parfaites illustrations de l'Ile Jumelle.
Pour information l'Ile Jumelle est la parfaite réplique de l'Ile Miroir où se déroule l'histoire que j'écris. Elles sont dans leurs formes parfaitement identiques d'où leurs noms, mais il n'y a aucune autre ressemblance croyez- moi. L'Ile Jumelle n'a pas été domptée par l'homme.







Enlevez-moi ces humains que je ne saurais voir! 
Je vous invite à cliquer sur les images pour les voir en grand.


Je viens de retrouver le début de mon dernier chapitre de ma deuxième histoire (c'est bon vous suivez?) Il n'était pas très folichon avec ses quelques lignes mais je l'ai bien agrandi et même s'il ne fait que deux pages, tout s’imbrique dans ma tête et c'est le plus important. Mes idées sur cette histoire sont un vrai casse-tête et je joue constamment à Tetris.
Ecrire dans le mauvais ordre m'aide énormément. Moi qui suis plutôt organisé habituellement je n'arrive pas à l'être quand j'écris une histoire. Pour que j'ai une ligne continue dans mon esprit, il faut que sur le papier cela soit discontinue.
J'ai commencé mon histoire sans en savoir la fin, les choses me viennent logiquement lorsque j'écris et je sais que cela horripile certains écrivains. Je ne suis vraiment pas un modèle à suivre dans le cheminement d'écriture d'une longue histoire. Mais je m'en fiche éperdument, du moment que moi je m'en sors, cela est bien suffisant.
Le rôle de certains personnages est devenu clair et leurs rôles aussi. Il va y avoir beaucoup de morts, ça je le sais mais certains ont du mal à mourir ... Il y en a que je n'arrive pas à tuer! C'est horrible! Une m'énerve mais je ne peux pas la faire mourir "salement" parce qu'elle est très importante pour l'héroïne, l'autre n'a tellement pas sa place dans cette histoire qu'il m'exaspère. J'ai vraiment une étrange relation avec mes propres personnages mais cela m'amuse.

Je posterais au compte-goute des images de mon univers.

Ecrire une histoire, c'est une aventure de longue haleine. Ca prend du temps, c'est compliqué et tout le monde ne peut pas écrire une livre en trois mois, tout comme Stephenie Meyer.
Cela fait depuis juin 2012 que j'ai commencé mon histoire joliment intitulé Red Snow. L'histoire est en quatre partie bien distincte avec quatre héroïnes différentes. Nous sommes en janvier 2013 soit à peu près sept mois après...
Et où cela en est? Pas vraiment très loin. Ma première partie est à peu près terminé. Pourquoi à peu près? Je ne peux pas vous dire que je l'ai fini à 100% car il y a encore des choses qui pèchent sévèrement. Il y a par exemple des mots que j'ai utilisé qui ne conviennent pas à mon monde. Cependant, pour l'instant ma première partie Le Petit Chaperon Rouge reste ainsi. Trente trois pages.
A sa suite nous avons Blanche Neige et les sept nains encore en cours d'écriture avec ces soixante-dix pages environ.
Puis Rapunzel avec trente pages.
Et enfin La Petite fille aux allumettes qui n'a pas une seule ligne d'écrite.

Vous allez peut-être trouvé cela étrange que j'ai deux histoires complétements différentes qui soient en cours d'écriture en même temps, pourtant l'explication est simple. Les deux histoires sont étroitement liées. Etant bloquée sur la première à cause de la deuxième je me suis attelée à "Rapunzel" pour me débloquer. Ce qui a bien marché.
Même si les contes associés sont différents les histoires ne le sont pas complétements dans le sens où tout est lié. J'ai imaginé l'histoire à l'envers, la première partie est en réalité la fin de l'histoire et la dernière le tout début, le tout se déroulant sur plusieurs années.

Mais peut-être devrais-je vous expliquer de quoi tout cela s'agit? Alors ne me jugez pas, l'histoire peut paraître étrange quand j'en parle comme ceci: C'est l'histoire d'un village!
Oui et non.
Cela tourne autour du village, c'est lui qui relit les quatre demoiselles, mais pas que. Amour, amitié, aventure, trahison, magie, sorcellerie tout y est. On ne passe pas son temps dans le village, heureusement! On parcoure une bonne partie du monde que j'ai créé.
Même si je mes deux ans à écrire l'histoire (j'espère ne pas mettre plus longtemps tout de même, mais un an me parait un peu inimaginable), je la finirais et je pense que cela fera un énorme pavé! Rien qu'avec ce que je vous ai dit j'en ai pour 133pages, cependant j'ai écrit beaucoup de morceaux qui seront ensuite à placer (une bonne vingtaine de pages, voir beaucoup plus)
Ensuite quelque chose me chiffonne. Alors que je pensais faire à peu près une trentaine de pages par histoire, ce qui m'aurait fait 120pages environ (raisonnable donc) je me retrouve avec le pavé qu'est Blanche Neige. Puis il y a Rapunzel où je dois être au quart de ce que j'ai imaginé avec ces trente pages. Mais que vous dire de La Petite fille aux allumettes! J'ai imaginé une histoire énorme pour elle, c'est dans cette histoire qu'on trouve toutes les réponses aux questions que je me suis amusée à dissimuler ça et là dans l'histoire. Je suis censée raconter la vie entière de mon héroïne, parce que sa vie est un combat de tous les jours, son combat, c'est ce qui a poussé le reste des histoires.


Alors oui je prend énormément de plaisir à écrire, d'autres histoires que celle de ce village me sont venues en tête. Futuriste, amour, aventure tout y passe, mais avec toujours ce brin de folie qui caractérise mon imagination. Je voudrais vivre de ces histoires, vivre de mon imagination débordante et tordu et qu'on aime mes histoires, car il n'y a rien de pire qu'une histoire sans lecteurs! Je voudrais fasciner les gens avec le monde que j'ai crée, autant que j'ai été fasciné par ce pays étrange mais riche de tellement de choses!





Tout à l'heure j'ai posté la traction d'une interview de Stephenie Meyer, je sais que tout le monde n'est pas fan, mais moi j'aime particulièrement son roman The Host (Les Ames Vagabondes). Celui-ci va prochainement sortir au cinéma, tout comme Twilight.
Pourquoi suis-je si impatiente? Pour deux raisons.
L'une est que j'ai vraiment plus accrochée à ce livre là.
La deuxième est aussi que je suis absolument fan du réalisateur! Andrew Niccol est le scénariste du Truman Show et le créateur de Gattaca ou encore de Lord Of War (et de Simone, mais celui-là personne ne le connait) , qui sont des films que j'aime d'amour!
De plus je suis dans une période où j'ai besoin de cucul et de mielleux et quoi de mieux que l'univers de Stephenie Meyer!
J'essaierais de poster d'autres traductions, celle-là je l'ai fait assez rapidement ce matin, sur un coup de tête. Mais j'ai repéré d'autres vidéos!

So Enjoy!

Je vais voir pour incruster des sous-titres directement sur la vidéo, ça sera plus simple pour vous. Je vous tiens au courant! La traduction est de moi(et elle est loin d'être parfaite), merci de mettre un lien vers le blog si vous les reprenez!






Zorianna Kit: Bonjour, je suis Zorianna Kit, reporter pour Regal Entertainment Group, je suis ici pour parler du prochain film appelé The Host (Les Ames Vagabondes) avec l’auteure mondialement connue Stephenie Meyer.

Donc dites nous en un peu plus sur ce roman et pourquoi pensiez-vous qu’il ferait un bon film ?

Stephenie Meyer: Hé bien je n’ai jamais pensé que The Host pourrait être un film. C’est une histoire très interne, deux des personnages principaux sont dans le même cerveau (rire) et ont beaucoup de discussions entre elles. Le livre parle d’une invasion extraterrestre, nous avons perdu, les humains sont morts et quelques uns continuent de se battre. L’un des leur, qui avait survécu à l’invasion, se fait attraper. Un alien est placé dans son corps mais elle ne disparait pas. Donc tout d’abord elle et l’alien sont ennemies mais travaillent finalement main dans la main.

Z.K.: Après le casting de la saga Twilight, pour ce film le choix des acteurs était aussi une étape importante pour donner vie à ce film donc parlons un peu des acteurs de The Host. Les acteurs jouant Mélanie et Jared correspondent-ils à ce que vous aviez en tête ?

S.M.: Absolument. A l’origine ces personnages sont un peu plus vieux et donc je m’imaginais des gens étant proches de la trentaine. Et puis Soirse Ronan était intéressée et vous savez on ne peut pas lui dire non (rires) Elle était tellement douée dans Hanna, c’est ce film qui nous a fait comprendre que cette fille pouvait le faire. Et donc nous avons commencé avec Soirse et vous savez elle est étonnante. Nous étions inquiets pour trouver une actrice qui pourrait jouer ce rôle, c’est beaucoup de travail, vous devez jouer deux personnages dans un même corps, qui pourrait faire ça pour nous ? Elle était juste parfaite. Une fois que nous l'avions trouvé, nous nous sommes dit que tout irait bien. Puis il y a eu Max [Irons] et Jake [Abel], qui sont parfaits pour le duel entre deux personnalités. Ils travaillaient vraiment bien tous ensembles, tous les trois sont géniaux.

Z.K.: Donc ça doit être étrange pour vous de passer à un monde de vampire à celui de la science fiction, était-ce un grand changement ?

S.M.: Vous savez la science fiction est vraiment ce que j’aime. Je n’ai jamais lu d’histoires de vampires et depuis je n’en ai toujours pas lu. Pour moi la science-fiction est quelque chose de familier. 

Z.K.: Nous avons demandé à nos fans sur Facebook et  Twitter s’ils avaient des questions pour vous. Et nous en avons beaucoup. L’une de ces questions est, qui est votre inspiration dans le domaine de la science fiction ?

S.M.: Mon auteur préféré est Orson Scott Card. Je l’aime tellement car il créait des situations fantastiques qui pourraient réellement arriver et ses personnages sont si humains. Tout semble réel. On se dit que oui c’est ce qui se passerait, que nous agirions ainsi. C’est ce qui m’intéresse dans les histoires de science-fiction  et de fantastique, dans les deux c’est de trouver le sentiment humain au centre de tout ça. 

Z.K.: L’autre question qui est souvent revenue est, est-ce qu’il y aura une suite. Parce qu’il semblerait que la fin du roman soit faite pour, mais peut-être même que ça pourrait être une trilogie. 

S.M.: Le plan était que ça soit une trilogie. C’est sur quoi j’essaie de travailler en ce moment. Mais c’est un long processus quand on s’en est aussi longtemps éloigné. Pour moi, ce qui prend le plus de temps est de revenir dans le monde du roman, pour pouvoir recommencer à écrire. Mais je suis assez rapide quand je peux rester dans ce monde. A chaque fois que je m’en éloigne à nouveau, c’est repartit pour deux semaines pour que je m’y replonge, avant d’écrire un mot. Donc c’est assez long.

Z.K.: Donc votre plan était d’avoir une trilogie.

S.M.: (Désolée je n'ai pas compris sa réponse)

Z.K.: Et en ce moment êtes-vous entrain de vous préparer pour écrire le deuxième ?

S.M.: Oui.

Z.K.: Et donc vous imaginez vous à quoi pourrait ressembler le deuxième film ?

S.M.: Un petit peu. Enfaite c’est l’une des difficultés quand vous écrivez et que vous avez déjà vos acteurs et donc que vous avez deux visages pour un même personnage. Vous devez vraiment éloigner ça de votre esprit pour revenir sur qui sont vos personnages.  Mais des fois vous écrivez puis vous vous arrêtez pour vous dire « Oh, waouh, Soirse devrai faire ça ! »

Z.K.: De la part de Regal Entertainment Group je voudrais vous remercier pour avoir été avec nous aujourd’hui.
 




Tout d'abord je tiens à préciser que les titres des articles que je mes avec une histoire, sont les titres que j'ai donné à ces petits morceaux de vie. Si une histoire vous plait (oui j'ai toujours l'espoir que quelqu'un vienne traîner ici un jour) dites le moi, je pourrais répondre à vos questions et peut-être même faire une suite! (juste une mini suite)
Bref L'homme du métro est vraiment une histoire qui me tient à cœur. Je l'ai associé à une autre histoire que j'avais inventé il y a assez longtemps de cela. Il y a une deuxième mini histoire avec ces personnages là qui viendra plus tard et sans doute d'autre, parce que je suis vraiment amoureuse d'eux! 
Je vais être adorable avec vous et vous donner rapidement un contexte.
L'histoire se passe dans le future! Les DETA sont une sorte de police assez violente. Et le centre et un grand centre hospitalier. 
Je ne vous en dis pas plus! 


L’homme qui se tenait là devait s’être souvent battu, devait avoir beaucoup bu et avoir une vie des plus tristes. Ses cheveux courts étaient roux, parsemés de fines mèches blanches et grasses. Son front gondolé était trempé d’une sueur nauséabonde. Ses yeux étaient si petits qu’il était presque impossible de distinguer leur couleur. Son nez plat déviait étrangement sur la gauche et se trouvait barré d’une longue cicatrice rosée qui montait jusque sous son œil droit. Ses lèvres étaient quasi inexistantes, entourées d’une barbe de plusieurs jours grisonnante. De profondes rides étaient dessinées ça et là. Son odeur était aussi pestilentielle que sa sueur. Un mélange de tabac, d’alcool et de dessous de bras.
Mélanie se bouchait le nez tant qu’elle le pouvait, mais l’air commençait à lui manquer.  A contre cœur elle retira sa main et aspira une goulée puis se détourna. 
Elle n’était pas du genre geignarde, elle aimait les choses simples de la vie, mais peut-être que cet homme là vivait trop simplement. Il se tenait maladroitement contre la rambarde du métro, l’une de ses jambes tremblait sans pouvoir le soutenir. Il s’étala de tout son long sur le sol alors que les gens s’éloignaient à toute vitesse pour ne pas être touché. Mélanie n’avait pas bougé. La tête de l’homme atterrie violemment sur ses pieds et elle n’osa plus rien faire.
La réaction des gens l’attrista et pendant un instant elle les comprit. Ses yeux croisèrent ceux du SDF. Ils étaient bleus. Du même bleu qu’Alar. Les joues de Mélanie rosirent, elle eut honte de ses pensées. Non elle ne les comprenait pas. Elle s’abaissa doucement et tâta la gorge de l’inconnu, son pouls était faible mais présent. Elle ne pouvait pas l’emmener au centre, malgré tout ce qu’on pouvait lui dire il n’était qu’un SDF et jamais il ne serait prit en charge. S’il restait dans le métro les DETA allait arriver pour l’emmener on ne sait où. D’un geste déterminé Mélanie passa ses mains sous les dessous de bras de l’homme. Elle ignora la sensation poisseuse et préféra regarder en l’air.
-        BaylonBay, fit la petite voix du métro, arrêt BaylonBay, ouverture des portes.
Sans plus attendre Mélanie tira de toutes ses forces et sortit du wagon sans que personne ne la gêne ou ne cherche à l’aider. Si elle appelait le docteur Hosh, il pourrait lui venir en aide, même si elle se devait d’insister. Une trace de sang dessinait le chemin qu’elle venait de faire du sol du métro jusque l’escalier. Le pantalon du SDF avait une jambe noire. Mélanie s’inquiéta mais ne voulut regarder. Elle était peut-être une future infirmière mais il ne fallait pas pousser. Elle savait que si c’était trop grave elle se mettrait à paniquer et c’était la dernière chose dont ils avaient besoin. Mélanie prit place sur les premiers marches de l’escalier et posa la tête de l’homme sur ses genoux, elle pouvait ainsi le surveiller. Elle enfonça sa main dans son énorme sac en bandoulière et attrapa son vieux téléphone. C’était l’une des rares adolescentes à ne pas avoir de puce téléphonique directement intégrée à sa main, mais elle ne voulait pas de ces choses là dans son corps. Son arrière grand père lui avait confié un vieux téléphone tactile et Alar lui avait redonné une nouvelle vie.
-        Docteur Hosh j’ai besoin de vous !
-        Payrie ? Mélanie Payrie ?!
-        Oui oui, c’est moi, pouvez-vous venir me chercher à la station BaylonBay.
-        Ça va être compliqué.
-        C’est une urgence !
-        Urgent comment ?
-        Si vous n’arrivez pas dans les 10minutes j’aurais les DETA aux fesses !
-        Urgent comme ça… J’arrive.
Mélanie souffla de soulagement.
10minutes, peut-être avait-elle était un peu trop large.  Elle entendait l’étrange vrombissement que font le pas des DETA lorsqu’ils marchent en chœur. Son torse se soulevait aussi doucement que celui du SDF toujours conscient. La peur lui faisait fourmiller les pieds.
Un premier DETA apparut aux bas des marches. Sur son écusson était inscrit son nom. Il y avait écrit Payrie.








Ce n'était pas celui que je voulais publier prochainement. Mais j'ai bien  aimé l'histoire de la petite Lola, je la trouve chou et j'adore Mary!
L'histoire m'est venue... en balayant! Sisi véridic!
Cette histoire là, même dans ma petite tête, elle n'a ni début, ni fin, ni suite, c'est vraiment un bout de rien. Mais peut-être que cela me viendra plus tard.




Lola attrapa le ballet tout en sifflant. Il était vieux, le bois accrochait sous les doigts mais elle aimait la forme que la brosse avait prit avec le temps. Si Melvin ne lui avait pas demandé de brosser le sol, elle l’aurait fait d’elle-même. Ce ballet lui avait fait de l’œil toute la journée. En le touchant, elle sentit le bois grésiller sous ses doigts. Lola planta ses pieds fermement sur le sol.
Le premier coup de ballet ne fit rien mais son cœur commençait à battre la chamade. Au deuxième la poussière se mit à voleter. Au suivant elle s’entortilla, puis  tourna finalement en divers cercles qui se levèrent jusqu’à ses hanches. Des étincelles jaillirent soudain de la brosse. Elles brûlaient et formaient d’énormes dessins. Lola se sentait hystérique et continuait à balayer, les éclaires qui frôlaient ses pieds la grisaient.
Messie, Nate et Raven s’émerveillaient devant ce spectacle, tandis que Melvin observait la scène appuyé contre la porte. Lola avait un sourire qui allait jusqu’à ses oreilles. Le vent que provoquaient les éclaires était chaud et agréable, et faisait voleter ses cheveux. 
Dawn observait sa petite fille avec les mêmes yeux brillants qu’elle. Le sol se mit à vibrer sous les vrombissements des éclaires. C’était le moment. Les doigts tremblants, Lola passa l’une de ses jambes par-dessus le ballet. Des murmures semblèrent alors s’échapper de nulle part, des voix inquiétantes prononçant des paroles d’une autre langue. La sensation lui brûlait la peau, tandis que ses cheveux ne tenaient plus en place.
Les pieds de Lola décollèrent du sol. Elle ne put s’empêcher de pousser un petit cri, à la fois grisée et étonnée de se voir enfin voler. Le ballet n’était pas des plus confortable, comme l’avait prévenu Dawn, ce n’était pas son propre ballet. Pourtant Lola n’y fit pas attention. Cramponnée au manche, elle monta jusqu’à ce que sa tête se cogne au plafond.
Messie se mit à frapper dans ses mains. Tandis que Nate et Raven ne tenaient plus en place. Melvin ne pouvait s’empêcher de sourire, alors que Dawn observait chaque mouvement de sa petite fille.
-        Recroqueville tes pieds, lui conseilla t-elle.
Dawn se leva de son rocking-chair, pour tirer la brosse du ballet vers elle. Doucement aidé de Melvin, ils la poussèrent vers la fenêtre grande ouverte.
Lola se mit alors à paniquer. Etait-elle vraiment prête à aller aussi loin ?
-        Grand-mère je ne sais pas si !
Mais Dawn et Melvin l’avait déjà poussé vers la fenêtre.
Le sol semblait terriblement haut soudain. L’air n’était plus celui des éclaires, mais l’air frais de la ville d’Albane. Et tout était effrayant !
-        Vol Lola ! Vas-y c’est le moment ! lui cria Melvin.
Lola se cramponnait plus fort qu’elle n’aurait jamais pu à son ballet. Mary Pervis sortit alors les poubelles, lorsqu’elle vit Lola à 5mètres au dessus d’elle, tournoyant sans pouvoir contrôler son ballet.
-        Vas-y Lola ! beugla Mary.
Ses cheveux verts se secouaient dans tous les sens. Mary balança ses poubelles pour battre son poing de l’air. La première ascension en ballet était toujours très importante. Mary semblait hystérique, elle était toujours la première à s’exciter pour les premiers vols. Ses cris firent sortir John de la maison. Au contraire de sa femme, il était soigneusement habillé, coincé dans son costume gris hors de prix.
-        C’est le premier vol de Lola ! fit Mary pour son homme.
Tous ces cris firent vaciller Lola, qui dériva sur sa gauche.
-        LOLA L’ARBRE !
Mais Lola s’était déjà encastrée dans les branches, se griffant la peau et se battant avec les feuilles. John, Melvin, Messie, Nate et Raven se précipitèrent sur l’arbre. Mais Mary s’étouffait de rire.
-        Ho Dawn, fit elle en pleurant, j’ai trouvé quelqu’un de plus nul que moi ! Elle n’est même pas restée une minute en vol !
Puis elle se remit à pleurer de rire.